Isolé dans l’Atlantique Nord, à mi-chemin entre l’Écosse et l’Islande, l’archipel des Féroé comprend 18 îles, dont 17 sont habitées.
Méconnues et encore peu fréquentées, les îles Féroé sont à découvrir au plus vite !
Les paysages spectaculaires de ces îles volcaniques : fjords profonds, falaises abruptes, colonnes de basalte, ruisseaux alpestres, cascades féériques et jolis villages font de cette destination un paradis pour les randonneurs et les amoureux de la nature.
National Geographic a d’ailleurs désigné les îles Féroé comme les plus belles îles du Monde !
Les Féroé appartiennent au Royaume du Danemark mais bénéficient d’une large autonomie.
Les velléités indépendantistes sont fortes parmi ce peuple de viking aux traditions encore vivaces et parfois condamnables comme la chasse aux globicéphales.
La découverte des Féroé passe aussi par la rencontre de ses habitants rudes et attachants à la fois. Rares sont les endroits qui peuvent se vanter d’avoir autant de musiciens, d’écrivains, de peintres et d’artistes par habitant que les îles Féroé.
Les légendes vikings concernant les trolls, sirènes et tritons contribuent aussi à la magie de l’archipel.
Les Féroé abritent les plus grandes colonies d’oiseaux de mer de l’Atlantique Nord. En effet, au printemps, des millions d’oiseaux reviennent nicher dans les falaises et à même le sol dans les landes et tourbières de ces îles sans arbres.
Plusieurs centaines de milliers de couples de macareux moines reviennent notamment chaque été aux Féroé. L’observation de ces oiseaux (macareux, guillemots, fous de bassan, labbes, limicoles) dans les paysages à couper le souffle est une exclusivité de Contrées Sauvages !
NOTRE SÉJOUR
PRIX
À partir de 2950€
par personne
PÉRIODE
du 14 au 24 septembre 2024
PARTICIPANTS
6 participants maximum
DURÉE
11 jours
Possibilité de combiner avec un autre séjour au Québec
NIVEAU
Accessible à tous
DESCRIPTIF DU SEJOUR
La passion de Contrées Sauvages pour l’observation des mammifères marins et notamment des cétacés vous fait découvrir les meilleurs sites de la planète pour les observer. Le Québec fait partie de ces endroits magiques. Nous vous proposons un séjour d’exception d’observation des baleines du Saint Laurent en compagnie d’une équipe de scientifiques et de chercheurs. Vous vivrez une expérience unique en partageant le quotidien de ces cétologues passionnés. La station de recherche marine, avec qui Contrées Sauvages est partenaire, est un organisme de bienfaisance enregistré au Canada ayant comme mission de protéger les mammifères marins, la faune marine et le milieu marin par le biais de la recherche, l’éducation, la sensibilisation du public et des projets de protection efficaces. La station de recherche effectue des projets en collaboration avec plusieurs universités en Europe et au Canada et est reconnue pour ses recherches sur le petit rorqual.
Ce séjour permet d’accompagner des biologistes marins pendant plus de 10 jours, tout en observant les plus grandes baleines dans un décor à couper le souffle. Nos sorties dans les aires d’alimentation des grandes baleines à fanons sont guidées par des biologistes marins expérimentés. C’est une occasion unique de pénétrer dans cet écosystème marin et d’observer des mammifères marins dans leur milieu naturel, tout en supportant une équipe de recherche passionnée. Il s'agit de la seule station de recherche à offrir des excursions scientifiques dans le parc marin du Saguenay-St-Laurent, avec une connaissance intime de cet écosystème et des cétacés qui l’habitent.
L’année 2021 a battu les records d’observation des grandes baleines au Québec. Les baleines à bosse et les rorquals communs n’ont jamais été aussi nombreux.
L’équipe de chercheurs fait tout son possible afin de faire de votre séjour une aventure inoubliable. Pendant nos sorties dans l’estuaire, nous rencontrons souvent des petits rorquals qui sautent en attrapant du poisson, des baleines bleues en alimentation, et des bélugas qui chantent. Nos excursions sont guidées par une équipe expérimentée qui a effectué des projets de recherche innovateurs sur les baleines depuis 17 ans. Vous assistez au travail des scientifiques : prises de biopsie à l’aide d’une arbalète, enregistrements acoustiques, photo identification. Pendant le séjour, plusieurs conférences sur la biologie des mammifères marins ainsi que des travaux pratiques en lien avec la cueillette des données et la photo-identification sont organisés. Ce séjour permet aussi de financer des programmes de recherche.
Les sorties en zodiac durent 5-8 heures, selon les conditions météorologiques, l’état de la mer, et la distance des baleines. Une combinaison contre l’hypothermie est fournie. Le déjeuner est prévu à bord et il y a des toilettes sur le bateau.
Durant l’été, cinq espèces de baleines à fanons, sept espèces de baleines à dents et trois espèces de phoques séjournent dans les eaux du Saint-Laurent. Une telle diversité, à proximité de la côte, est unique sur l’hémisphère Nord . En effet, l’estuaire du Saint-Laurent est un écosystème très riche qui fournit de la nourriture à de nombreux poissons, oiseaux et mammifères marins. Parmi les baleines à fanons, les baleines bleues, les petits rorquals et les rorquals à bosse sont les plus abondants. Toutefois, nous ne savons jamais d’avance quelles seront les espèces que nous allons rencontrer au cours de la journée.
Les petits rorquals et les rorquals communs remontent souvent jusqu’à l’extrémité de l’estuaire, alors que les baleines bleues se tiennent surtout dans l’immense aire d’alimentation située devant notre base. Des rorquals à bosse sont aussi souvent présents dans l’estuaire, mais leur aire d’alimentation principale est le golfe. Elles ont été toutefois très nombreuses l’été et l’automne dernier.
Chaque été, des douzaines de baleines bleues migrent dans l’estuaire pour se nourrir. Contrairement aux petits rorquals, les baleines bleues sont des prédateurs très sélectifs qui se nourrissent uniquement de krill, donc de crevettes. Les baleines profitent des marées et du crépuscule pour attraper du krill et du poisson près de la surface.
Parmi les baleines à dents, les bélugas du Saint-Laurent forment une population distincte et l’unique population de bélugas à l’extérieur de l’Arctique. Étant moins de 900 animaux, cette population est considérée en voie de disparition. Ce sont les seuls cétacés résidant dans le Saint-Laurent à l’année. Ils disposent d’un énorme répertoire sonore, d’où leur surnom de canaris de la mer. D’autres baleines à dent comme les cachalots et les marsouins communs migrent également vers les eaux froides, mais prolifiques, du Saint-Laurent en été. Les marsouins communs sont une espèce menacée dans tout l’Atlantique Nord, mais la population du Saint-Laurent compte encore plus de 10 000 animaux. Nous rencontrons souvent des familles, car les marsouins communs mettent bas dans les aires d’alimentation.
Les phoques qui fréquentent l’estuaire sont les phoques communs (veau marin), les phoques gris, les phoques du Groenland, et, en hiver, les phoques à capuchon. Seuls les phoques communs résident dans le Saint-Laurent à l’année. Ils ont leurs petits de mars à août, alors que la mise-bas des trois autres espèces a lieu en hiver. En été, ce sont pourtant les phoques gris qui sont les plus abondants, parfois formant des grands troupeaux.
L’Estuaire du St-Laurent est un écosystème qui abrite aussi une grande diversité d’oiseaux de mer. Des petits pingouins, des fous de Bassan, et des canards eider forment des grandes colonies. On trouve des huards (plongeons) et des labbes parasites dans l’estuaire et le golfe. Lors de la migration, les bernaches du Canada traversent le ciel par centaines.
Détails du voyage
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Un des plus beaux sites de la planète pour l’observation des cétacés
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Le partage du quotidien de biologistes marins passionnés
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Les sorties en zodiac durent 5-8 heures (au lieu de 2 ou 3 pour les sociétés privées)
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La seule station de recherche à offrir des excursions scientifiques dans le parc marin du Saguenay-St-Laurent.
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Participation à l’étude des cétacés (prises de biopsie, enregistrements acoustiques, photo-identification)
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Participation aux conférences sur les mammifères marins et aux travaux pratiques et recueil de données et de photo-identification.
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Les repas sont partagés avec les biologistes, chercheurs et étudiants
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La rencontre de Dany Zbinden, biologiste marin reconnu.
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Votre séjour aide à financer des programmes de recherche